La gestion des conflits connaît une transformation progressive qui n’exclue plus les acteurs civils des processus de pacification. Depuis longtemps, les populations des régions secouées par des combats armés ou par des actes violents s’engagent dans l’optique d’instaurer un climat social plus sûr, ou plus juste.

Propos recueillis par Henri Bauer et Nathalie Delcamp (Irenees).

Une reconnaissance indispensable à la réussite d’une gestion de crise.

Les missions d’intervention civile de paix en renforçant les capacités des acteurs locaux à agir en faveur de la paix.

Il ne peut y avoir de paix juste et durable si ces acteurs locaux ne sont pas soutenus et reconnus comme un facteur décisif d’un processus de paix et de résolution du conflit. L’intervention civile de paix est dans ce sens une réponse concrète et efficace et un outil de gestion des crises.

Depuis les années 1990, l’ex-Yougoslavie a été le théâtre de guerres fratricides et connaît une reconstruction difficile. L’association « Equipes de Paix dans les Balkans » envoie des volontaires civils à Mitrovica pour soutenir les initiatives de dialogue inter-communautaire depuis 2001

« Se former pour des missions civiles de paix »

Le Mouvement pour une Alternative Non-violente (MAN) a été créé en 1974. Mouvement de réflexion et d’action, il répond au besoin d’une réflexion approfondie sur la non-violence et à la nécessité d’élaborer des propositions d’actions non-violentes en fonction de situations concrètes.

Dossier de lobbying du Comité ICP destiné aux décideurs politiques français

Reflexions autour de la position du tiers dans un processus de résolution du conflit.