Rouen, mars 2005
Non-Violence XXI, fonds associatif pour une culture de la non-violence au XXIème siècle
Principes et pratiques de l’action non violente
Il est difficile d’évoquer la non-violence sans penser aux expériences de résistance que nous a offertes l’histoire, et à leurs leaders, de Gandhi au Dalaï Lama. Le débat se porte ensuite généralement sur l’efficacité et la légitimité des modes d’action strictement non-violents, tout en évaluant la pertinence et la valeur du principe de non-violence.
Entre principe éthique et pratiques politiques, on oublie bien souvent un facteur qui joue pourtant un rôle essentiel dans la naissance et la force des expériences historiques de non-violence : ce sont les organisations qui portent et permettent ces mobilisations, lesquelles garantissent à ce principe éthique une actualisation dans l’histoire.
Quelques lecteurs isolés de Tolstoï ou Gandhi n’auraient pu à eux seuls offrir à la lutte des objecteurs de conscience une continuité durant les soixante années nécessaires à son aboutissement. Il aura fallu la naissance d’organisations permettant aux personnes portant des convictions non-violentes de partager, échanger, se renforcer mutuellement ; de se former, réfléchir, informer et agir… La non-violence est avant tout une aventure collective, vécue dans la continuité au-delà des seuls temps forts de mobilisation qui l’ont fait connaître (lutte du Larzac, sauvegarde de l’environnement…).
Nombreuses sont les organisations qui sont nées de la volonté de faire connaître la non-violence et de la nécessité de la faire valoir comme force active capable de modifier le cours de l’histoire pour plus de justice. En France, ces diverses organisations (mouvements militants, ONG, centres de recherche, de formation, de ressources…) se sont sans cesse entrecroisés dans une interaction constante. Les différents courants de la non-violence : politique, communautaire, évangélique, expérimentent sur le terrain une coopération dans le respect de la différence.
Connaître la non-violence, c’est donc aussi connaître ces organisations qui la portent et lui permettent de s’incarner dans l’histoire et dans la culture.
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Ateur de la fiche : Guillaume GAMBLIN
Fiches du dossier
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Le collectif des déboulonneurs
Origine du Collectif des déboulonneurs ?
Alternatives non-violentes, Rouen, mars 2006
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Non-violence, philosophie et stratégie
Lorsque l’on parle de « non-violence », il importe d’introduire et de maintenir une distinction dont l’oubli engendre bien des équivoques : celle entre l’exigence philosophique de non-violence et la stratégie de l’action non-violente.
Jean-Marie Muller, Paris, 2001
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Les différents moments d’une campagne d’action non-violente: la préparation
La logique de la non-violence en action se traduit par des étapes préméditées qui s’inscrivent graduellement dans le temps, selon l’objectif choisi.
Jean-Marie Muller, Alternatives Non-violentes, Rouen, septembre 2004
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La logique de la non-violence en action se traduit par des étapes préméditées qui s’inscrivent graduellement dans le temps, selon l’objectif choisi.
Jean-Marie Muller, Alternatives Non-violentes, Rouen, septembre 2004
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Les différents moments d’une campagne d’action non-violente: les actions directes
La logique de la non-violence en action se traduit par des étapes préméditées qui s’inscrivent graduellement dans le temps, selon l’objectif choisi.
Jean-Marie Muller, Alternatives Non-violentes, Rouen, septembre 2004
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Les différents moments d’une campagne d’action non-violente: le changement de régime
La logique de la non-violence en action se traduit par des étapes préméditées qui s’inscrivent graduellement dans le temps, selon l’objectif choisi.
Jean-Marie Muller, Alternatives Non-violentes, Rouen, septembre 2004
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Les déboulonneurs : logique et terminologie de l’action non-violente
Les déboulonneurs appliquent la non-violence et la désobéissance civile dans le cadre d’un problème actuel, la prolifération incontrôlée de la publicité.
Actualités non-violentes, Rouen, mars 2006
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Désobéissance civile ou civique ?
Existe-t–il, oui on non, une ou plusieurs différences sémantiques entre « désobéissance civile » et « désobéissance civique » ? Le débat a tendance à susciter de plus en plus d’échos. Il n’est pas qu’académique tant il est vrai qu’il est relatif à la logique même de la non-violence.
Alternatives Non-violentes, Rouen, mars 2007
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La liberté de choisir entre la violence et la parole
L’œuvre philosophique d’Éric Weil (1904-1977) est l’une de celles qui apportent l’éclairage le plus vif sur la question de la violence/non-violence. Cet auteur situe l’acte de parole comme étant spécifique de l’être humain, le seul être capable précisément de non-violence, c’est-à-dire de raison.
Jean-Marie Muller, Alternatives Non-violentes, Rouen, juin 2008
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À la recherche du compromis : de la médiation à l’action de résistance constructive
L’action non-violente permet-elle de créer les bonnes conditions d’une négociation ? Comment s’y prendre pour que celle-ci aboutisse à la transformation positive du conflit ?
Alternatives non-violentes, Rouen, mars 2005
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La problématique du tiers dans le contexte de l’action non-violente et l’intervention civile
Action non-violente et intervention civile ont pour stratégie commune la référence au tiers symbolique, mais elles se différencient quant à la manière de la mettre en œuvre.
Alternatives Non-violentes, Rouen, septembre 2004
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La désobéissance civile, une radicalité constructive
La désobéissance civile est un concept moderne, malgré le fait de sa déjà longue histoire à travers les siècles depuis Antigone. Les débats qui entourent de nos jours cette notion sont souvent vifs et passionnés. Aussi cet article propose d’utiles repères historiques, prolongés d’éléments de définition, pour clarifier cette politique d’action, aussi radicale que profondément constructive.
Alternatives Non-violentes, Rouen, mars 2007
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Peut-on convaincre sans violence ?
Il existe au moins deux grandes familles de techniques de manipulation, celle qui joue sur les affects, les sentiments, et celle qui joue, pour le truquer, sur le raisonnement lui-même. Il est parfois tentant d’y recourir. Refuser la manipulation pour des raisons éthiques et aussi d’efficacité, c’est toujours éviter de se dégrader soi-même. La disposition non-violente qui cherche à convaincre sans violence est finalement une force.
Alternatives Non-violentes, Rouen, juin 2008
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La manipulation, une forme de violence
Il existe au moins deux grandes familles de techniques de manipulation, celle qui joue sur les affects, les sentiments, et celle qui joue, pour le truquer, sur le raisonnement lui-même. Peut-on utiliser la manipulation tout en sachant qu’il s’agit d’une forme de violence ?
Alternatives non-violentes, Rouen, juin 2008
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Comment John Rawls justifie-t-il la désobéissance civile ?
Même s’il est déjà un peu ancien (1971), le traité de John Rawls Théorie de la justice demeure considéré dans le monde anglo-saxon comme l’un des textes les plus importants de philosophie contemporaine.
Alternatives non-violentes, Rouen, mars 2007
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Le Consensus : une vision du monde à partager et à construire
La vraie prise de décision par consensus est étrangère à la passivité ou l’indifférence qui rôdent si souvent dans les réunions. Il s’agit d’un véritable outil démocratique pour la résolution non-violente des conflits.
Alternatives non-violentes, Rouen, juin 2008
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L’ouverture au symbolique : émancipation, non-violence et langage
Le langage des jeunes des quartiers défavorisés véhicule souvent une forme de violence forte. Pourquoi ? Qu’est-il possible d’entreprendre pour les inscrire dans un langage respectueux d’eux-mêmes et d’autrui ? La non-violence ouvre des perspectives.
Alternatives non-violentes, Rouen, juin 2008
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Vous avez dit « désobéisseur » ?
Proposer le mot « désobéisseur » à la langue française semble légitime et nécessaire pour qualifier correctement l’auteur d’un acte de désobéissance civile. D’autant plus que l’emploi de « désobéisseur » permet également de chasser quelques malentendus relatifs à la notion de désobéissance civile !
Alternatives Non-violentes, Rouen, mars 2007
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Qui sont les adversaires du Collectif des déboulonneurs ?
Il est important de distinguer quels sont les véritables adversaires du Collectif des Déboulonneurs.
Alternatives Non-violentes, Rouen, mars 2006
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Le combat antipublicitaire est de plus en plus marqué par les actions non-violentes de désobéissance civile menées par le Collectif des déboulonneurs. Quelle sorte d’adversaire est l’industrie de la publicité ?
Alternatives non-violentes, Rouen, mars 2006
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La stratégie de l’action non-violente de Gandhi en Afrique du Sud, première partie
Les campagnes d’action non-violente initiées par Gandhi en Afrique du Sud demeurent un modèle du genre. On y retrouve tous les ingrédients d’une stratégie de lutte novatrice, qui alors révéla déjà toute son efficacité.
Alternatives Non-Violentes, Rouen, septembre 2004
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La stratégie de l’action non-violente de Gandhi en Afrique du Sud, deuxième partie
Les campagnes d’action non-violente initiées par Gandhi en Afrique du Sud demeurent un modèle du genre. On y retrouve tous les ingrédients d’une stratégie de lutte novatrice, qui alors révéla déjà toute son efficacité.
Alternatives Non-violentes, Rouen, septembre 2004
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Le 6 avril 1030, Gandhi, au bord de la mer, recueille un peu de sel dans sa main. Pourquoi ce geste de désobéissance civile a-t-il eu une portée décisive dans le processus de la libération de l’Inde ?
Alternatives non-violentes, Rouen, septembre 2004
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Le Collectif des déboulonneurs s’engage en non-violence
Le combat antipublicitaire est de plus en plus marqué par les actions non-violentes de désobéissance civile menées par le Collectif des déboulonneurs. Celui-ci intervient dans un nombre croissant de villes françaises.
Alternatives non-violentes, Rouen, mars 2006
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Sept déboulonneurs de pub plaident la désobéissance civile
Comment la désobéissance civile est-elle évoquée et commentée lors d’un procès de désobéisseurs ? Celui du 12 janvier 2007, où sept déboulonneurs comparaissent à Paris, s’avère passionnant en la matière.
Alternatives Non-violentes, Rouen, juillet 2007
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Faucheurs volontaires et désobéissance civile
Où en sont les Faucheurs volontaires ? Comment considèrent-ils la désobéissance civile en non-violence ? L’auteur répond ici avec clarté et perspicacité.
Alternatives on-violentes, Rouen2007-03
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Préparation corporelle à la non-violence active
Une action non-violente nécessite une préparation de la part des acteurs. Le contrôle de sa respiration permet de gérer au mieux l’émotion de peur. Cela demande un entraînement, simple et accessible à tous.
Alternatives non-violentes, Rouen, mars 2006
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Stratégie de la désobéissance civile
Susciter une action de désobéissance civile ne s’improvise pas. Il convient d’en prévoir et construire les étapes, au fur à mesure du rapport de force avec l’adversaire, ce que Gandhi a magistralement réalisé lors de son épopée de la Marche du sel.
Alternatives non-violentes, Rouen, juin 2008
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La lutte gandhienne des sans terres en Inde
Non-violence, résistance paysanne et spiritualité engagée pour les Biens Communs Des milliers de paysans sans terres ont marché sur New Delhi en octobre 2007, avec la dignité non-violente dont les plus pauvres ont le secret. Cette dignité est affaire de spiritualité. Elle vient nous questionner et nous réveiller en Occident.
Alternatives Non-violentes, Rouen, juin 2008
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En France, des actions en recrudescence, mais un débat encore timide
La désobéissance civile est de plus en plus employée dans des rapports de force politiques. Le rappel de ces luttes passés et présentes montre un réel intérêt pour cette dynamique non-violente, qui ne saurait être cependant une simple recette de cuisine.
Alternatives Non-violentes, Rouen, juillet 2007
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Jean-Marie Muller, Paris, 2003