La paz según el Budismo

L’annonce d’une alliance du religieux et de la violence n’est qu’un moyen factice pour mettre un masque religieux à des luttes profanes. Lorsqu’un groupe utilisant la violence a fait appel à la religion pour justifier ses batailles, ou pour les déguiser, en transformant ses dieux en chefs de guerre, le résultat a toujours été désastreux.

L’Inde a été décrite par l’écrivain et prix Nobel V.S. Naipaul comme la terre aux millions de mutineries. Dans un pauvre pays, d’une population de plus d’un milliard d’habitants, il est naturel de s’attendre à de nombreux conflits, certains petits, d’autres plus sérieux.

India has been described by the Nobel prize winning writer V.S.Naipaul as the land with a million mutinies. In a poor country with a population of more than 1 billion people it is natural to expect many conflicts, some small and a few that are very serious.

L’institut bouddhiste Kadam Tcheu Ling anciennement rue Forestier, aujourd’hui rue La Mothe, a reçu le célèbre Lama Dagpo Rimpoché pour inaugurer le temple et faire part de son enseignement.

Compte-rendu d’une conférence organisée en novembre 1998 sur le thème des droits de l’homme, des conflits et de la réconciliation, cet ouvrage reprend les interventions de neuf prix Nobel de la paix, dont Oscar Arias Sanchez, Rigoberta Menchu et Sa Sainteté le Dalaï Lama.

Bien que la Constitution chinoise garantisse la liberté de croyance religieuse, le peuple tibétain pratique aujourd’hui sa foi dans la crainte. Un dialogue ouvert sur les croyances de chacun et le respect des cultes de l’autre permettrait pourtant aux Chinois et aux Tibétains d’avancer ensemble sur le chemin de la paix.

Deuxième géant asiatique et bientôt pays le plus peuplé au monde, l’Inde est un des acteurs majeurs du conflit, à la fois protectrice des Tibétains et puissance émergente attirée par la Chine et son poids international grandissant.

« Votre ennemi et vous dépendez étroitement l’un de l’autre. Dans une telle situation, détruire son ennemi revient à se détruire soi-même » (S.S. le Dalaï Lama).

Principalement tournée vers le lobby et le conseil juridique, l’association Tibet Justice Center regroupe plusieurs disciplines autour de la lutte pour les libertés au Tibet.

Réponse de tibétologues occidentaux à des tibétologues chinois.

Une bonne analyse de la situation, sans partis-pris.

Protéger la culture par l’éducation.

« Sa Sainteté le Dalaï Lama est le cœur de la nation, le point de rassemblement. Là où il se trouve, l’exil n’est pas absolu. »

Le bouddhisme, doctrine montrant la voie de la cessation de la souffrance, est arrivée au environs du VIIème siècle au Tibet et a petit à petit imprimé sa marque sur les hauts plateaux et sur ceux que la légende considère comme les descendants du Bodhisattva de la compassion.

Le Bön est à l’origine de la culture et de la spiritualité tibétaine. Sa connaissance permet une meilleur compréhension du peuple tibétain.

Le dalaï lama, chef temporel et spirituel, décline son combat pour la paix autour de la démocratisation de son gouvernement, de la préservation de la culture tibétaine et de l’approche bouddhiste de la paix.

« Je dirais que le problème aujourd’hui, c’est l’absence de liberté dans le sens politique du terme, l’absence de règles du jeu au Tibet. »

Une rencontre internationale, organisée par le Pôle Asie du Sud d’Irenees 11-13 Mai 2009 à Katmandou.

An international consultation , organized by Irenees South Asia, 11-13 may 2009, Kathmandu.