Paris, 2006
Le Tibet est-il chinois ? Réponse à cent questions chinoises. Ouvrage sous la direction d’Anne-Marie BLONDEAU et de Katia BUFFETRILLE.
Cet ouvrage met en lumière le mécanisme de propagande et d’endoctrinement des esprits tel qu’il avait encore lieu en Chine dans les années 1980.
Réf. : Auteurs: ouvrage collectif sous la direction de BLONDEAU Anne-Marie et BUFFETRILLE Katia, Titre: Le Tibet est-il chinois ? Réponse à cent questions chinoises, Editions Albin Michel, collection « Sciences des religions », Paris, 2002, 463p.
Langues : français
Type de document :
La genèse de cet ouvrage est liée aux réactions de spécialistes occidentaux à la parution, en 1988, d’un pamphlet chinois intitulé « Le Tibet, cent questions et réponses » qui affirmait présenter le résultat des recherches de tibétologues chinois sur les points controversés de l’histoire tibétaine et de la politique chinoise au Tibet qu’ils visaientt à justifier.
Anne-Marie Blondeau et Katia Buffetrille, les deux éditrices, ont fait appel à différents spécialistes mondiaux de la question tibétaine, tels, par exemple, Robert Barnett ou Terry Cannon, pour placer en regard des réponses des savants chinois, celles des savants occidentaux tout en conservant le plan du pamphlet. Le panel de sujets abordés est vaste : de l’histoire à l’éducation, de la médecine à la démographie en passant par les émeutes, le folklorique de la culture tibétaine et même la question des droits de l’homme… tout les aspects de la civilisation tibétaine sont abordés avec exactitude et pondération.
Cet ouvrage, tout en étant particulièrement complet et en apportant des éléments de réponses clairs et documentés, met en lumière le mécanisme de propagande et d’endoctrinement des esprits tel qu’il avait encore lieu en Chine dans les années 80.
Cette encyclopédie condensée, en plus d’une présentation et d’un concept originaux, offre un regard novateur sur le Tibet et sa religion.
La forme interrogative du titre de l’ouvrage est une invitation à la réflexion, à partir de connaissances rassemblées sans passion et dont la divulgation s’imposait dans les circonstances présentes.
L’agencement du contenu permet une lecture-navigation non linéaire, le lecteur peut, selon son intérêt, voguer en toute liberté d’une question à une autre, d’un thème à un autre sans jamais être prisonnier d’une configuration rigide.
Commentaire
En incitant le lecteur à une réflexion personnelle, cet ouvrage lui permet de juger sur pièces de ce que fut le Tibet, de ce qu’il est devenu et de ce qu’il pourra devenir, sans jamais céder à la facilité d’un dénonciation brutale.