Nathalie Cooren, France, mars 2017
Centre pour l’action non-violente (CENAC)
« Ni hérisson, ni paillasson », ne pas blesser, ne pas se laisser piétiner.
Le Centre pour l’action non-violente oeuvre pour la non-violence en Suisse romande depuis 1968.
La non-violence, c’est d’abord le respect de soi, d’autrui et de l’environnement. C’est aussi ne pas rester les bras croisés devant les injustices.
Le CENAC illustre la non-violence par la formule « Ni hérisson, ni paillasson », ne pas blesser, ne pas se laisser piétiner.
Gandhi (pour libérer l’Inde de la colonisation britannique), Martin Luther King (pour les droits civiques des Noirs aux USA) ou la Dame de Rangoon Aung San Suu Kyi (pour la démocratie en Birmanie) sont des figures de la non-violence. L’expérience de nombreuses luttes a montré l’efficacité de la stratégie de l’action non-violente. Nombreux sont les modes d’action permettant aux hommes, aux femmes et aux peuples de recouvrer leur dignité et de défendre leur liberté :
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L’objection de conscience. Parmi les réfractaires à l’armée, il y a des personnes refusant d’exécuter leur service militaire pour des questions de conscience. Beaucoup d’objecteurs ne se contentent pas de refuser l’armée, mais mettent en avant l’utilité d’un service civil de remplacement.
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L’information de l’opinion. Il peut devenir nécessaire de porter un conflit devant l’opinion publique en vue d’une large adhésion à une cause. Les mères «folles de la Place de mai» se réunissent depuis 1977 à Buenos Aires pour savoir ce que sont devenus leurs enfants disparus. Cette lutte non-violente a reçu un soutien international.
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La médiation. Parents, amis ou encore élèves peuvent apprendre à devenir médiateur ou médiatrice. Ce sont des personnes extérieures permettant de rétablir la communication entre les parties d’un conflit. L’objectif n’est pas de prendre position, mais de favoriser l’expression pour trouver une solution commune.
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La non-coopération. Une femme opprimée par son mari, si elle ne fait rien pour mettre fin à cette situation, collabore avec lui. Rompre le silence, c’est déjà mettre fin à cette collaboration. Un peuple opprimé par son gouvernement collabore à son maintien au pouvoir et à sa prospérité par son travail, sa soumission, ses impôts. Le refus de voter peut être dans certains cas un moyen d’exprimer son refus d’un jeu électoral. La grève est une forme de non-coopération à l’égard de la production. Le renoncement à des titres et décoration est aussi une forme de non-coopération.
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La désobéissance civile. La non-coopération légale devient désobéissance civile lorsqu’elle est interdite par le pouvoir. C’est le cas de toutes les formes de non-coopération à l’impôt ou des occupations de logement, dont le but est d’agir pour plus de justice. Pour défendre les pauvres, Robin des bois a recouru à la désobéissance civile.
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L’obstruction civile. Elle désigne des formes d’action qui consistent non plus seulement à refuser de coopérer, mais aussi à faire obstacle aux projets de l’adversaire et au fonctionnement de son système. Elle permet de retarder la réalisation de certains projets, voire à leur ôter tout intérêt. Greenpeace recourt à l’obstruction civile en bloquant des trains comportant des déchets radio-actifs.
Ville | Lausanne |
Pays / Région | Suisse |
Langue de travail | fr |
Site web | |
Objectif(s) | Promouvoir la non-violence en Suisse romande. |
Moyens d’action | Les activités du CENAC sont structurées autour de quatre axes principaux :
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Lieu(x) de l’action | Suisse. |
Approche de la paix | Non-violence. |