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Argentine, Costa Rica, Cuba : identification commune d’un défi social
Argentine : redonner confiance à une population meurtrie par la dictature ; réaffirmer les valeurs démocratiques ; prouver qu’il est possible de résoudre un conflit démocratiquement, sans avoir recours à la force. Costa Rica : faire face à une polarisation sociale extrêmement grave. Cuba : mobiliser toutes les catégories de la population (d’où les réformes radicales) pour obtenir leur appui.
Nathalie Cooren, Paris, 2005
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Cuba : une actualité difficile à cerner
Le cas de Cuba est délicat. Malgré toute la documentation disponible, les avis sont très partagés, entre ceux qui considèrent le gouvernement du Comandante comme une dictature et dénoncent les exactions permanentes, et ceux qui, au contraire, défendent l’idée selon laquelle il existerait, à propos de Cuba, une propagande internationale totalement fausse et démesurée, destinée à diaboliser un système qui ne serait finalement pas si terrifiant. Où se situe donc la vérité ? La réponse à cette question est absolument fondamentale pour pouvoir dresser un bilan actuel de Cuba. Au risque de paraître peu téméraire, je partirai du principe que la vérité se situe entre les deux.
Nathalie Cooren, Paris, 2005
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Consolidation du pouvoir absolu de Castro et élimination de tous ses éventuels adversaires
La première étape de la stratégie politique adoptée par Fidel Castro consiste à asseoir le nouveau pouvoir, convaincu que la chute de la dictature ne signifie pas pour autant le triomphe de la révolution.
Nathalie Cooren, Paris, 2005