Solidarité entre les peuples au-delà du conflit

Malgré le conflit et sa violence, il existe d’autres images que celles de deux peuples ennemis. Ces images qui donnent de l’espoir sont véhiculées par des personnalités fortes portant des amitiés, des projets, qui ne s’érigent pas en tant que « résistant » au conflit mais, qui par leurs actes de rapprochement, permettent une parenthèse. Ces rapprochements sont d’autant plus importants qu’ils ont une vocation solidaire et d’entre aide.

Les films sélectionnés montrent un échantillon de ces actions…

• Au-delà du mur, Marie-France Barrier (2007, France)

Alors que le destin les façonnait en ennemis, ils ont choisi de vivre en partenaires. Bassam, Sharon, Aziz et Zohar sont nés israéliens et palestiniens. Ils ont grandi en portant le double stigmate de « victimes » et « d’agresseurs ». Très tôt happés par la violence du conflit, ils y ont perdu un proche ou s’y sont engagés par les armes. Aujourd’hui pourtant, ils appartiennent à un même camp, celui de la paix.

• Noce en galilée, Michel Khleifi (1987, Palestine, France, Belgique, fiction)

Le Moukhtar, chef d’un village arabe palestinien, vient demander au gouverneur israélien de lever le couvre-feu pour pouvoir marier son fils. Après une longue négociation, le gouverneur accepte à condition que lui et ses militaires soient les invités d’honneur de la noce. Le Moukhtar s’en retourne se demandant comment son village va prendre cet accord. Les oppositions et les contradictions vont alors se révéler dans la communauté même.

• Poussière de paix, Frédéric Laffont (2002, Israël, documentaire)

Le documentaire témoigne de dix histoires d’amitié entre Israéliens et Palestiniens, dix histoires qui brisent l’image convenue - et largement entretenue par les médias - de ces deux peuples comme irrémédiablement ennemis. Un message de paix.

• Precious life, Shlomi Eldar (2010, Israël, documentaire)

Né sans système immunitaire, un petit garçon palestinien âgé de quatre mois, Mohammad Abu Mustafa, mourra sans une greffe de moelle osseuse, une procédure qui ne peut se faire à l’heure actuelle que dans un hôpital Israélien. Un appel désespéré de son médecin pour sauver la vie de Mohammad conduit Shlomi Eldar, journaliste israélien, à documenter cette histoire complexe et émotionnelle, pour les protagonistes israéliens comme pour les palestiniens…

• The Human Turbine, Anny Verete (2010, Israël, documentaire)

En suivant les tentatives pour amener l’énergie solaire et éolienne dans le village palestinien de Susia, nous rencontrons des gens extraordinaires. Pourquoi certains ont-ils renoncé à leurs signes extérieurs de réussite sociale pour s’impliquer dans un projet d’énergies renouvelables dans un village palestinien ? En trois ans, ils sont parvenus à apporter l’électricité dans des tentes et des grottes, illuminant la vie des habitants, au sens propre comme au sens figuré.

Notes

Chaque titre de film est cliquable, et renvoie vers une fiche complète du film sur le site d’Autour du 1er mai : une base de données en ligne sur les films autour de la société et de ses questionnements. Sur chaque fiche sont indiquées les informations techniques du film, ainsi que les coordonnées des structures auxquelles s’adresser pour se procurer le film, ou organiser une projection.