Larbi Bouguerra
A réalisé les dossiers :
Eau, conflits et paix : enjeux à l’orée du XXIème siècle.
« Whiskey is for drinking Water is for fighting over » Mark Twain (1)
Le Tigre et l’Euphrate, conflictualités et initiatives de paix.
« L’eau est le regard de la Terre, son appareil à regarder le temps ». Gaston Bachelard
A participé au dossier :
Témoignages de Paix / Testimonios de paz / As Said by Artisans of Peace
Entretiens réalisés auprès d’Artisans de Paix, tous acteurs et protagonistes par leur engagement quotidien, de la construction d’un Art de la paix / Entrevistas realizadas con Artesanos de Paz, cada uno actor y protagonista en su compromiso cotidiano, de la construcción de un Arte de la paz / Interviews conducted with Artisans of Peace, all actors, through their daily commitment, of the construction of an Art of Peace.
Fiches de l’auteur
-
A Ankara, la sécheresse se politise
La capitale turque manque d’eau. En plein été, ses quatre millions d’habitants ont vécu deux jours sur quatre sans eau. Ce qui a mis en danger la paix dans la ville. Pourtant, le Tigre et l’Euphrate prennent naissance dans ce pays. Problème de gouvernance, politique et changement climatique se conjuguent pour expliquer cette crise.
-
Après la réussite de la campagne pour protéger le Nil.
Le quotidien cairote « Akhbar El Yom » annonce, en première page, que sa campagne pour protéger le Nil a fait que le Ministère des Ressources hydrauliques et de l’Irrigation vient de lui allouer 300 millions de livres égyptiennes et a en outre décidé de former les ingénieurs de l’irrigation à la surveillance et à la protection du fleuve.
-
As-saqaâ, le marchand d’eau traditionnel en Egypte est de retour dans de nouveaux atours.
Les coupures d’eau durant plusieurs semaines dans les villages égyptiens ont vu le retour du marchand d’eau d’antan, sous une nouvelle forme - qui n’en pas moins dangereuse - et à des prix qui font mal à une population nécessiteuse.
-
Atteindre les objectifs de développement du Millenium : le rôle de l’eau.
Le 20 juin 2007 s’est tenue à Bruxelles une réunion portant sur « la crise mondiale de l’eau », organisée conjointement par European Policy Summit, les Amis de l’Europe et l’European Water Partnership. Dans le texte qui suit, les conférenciers examinent l’importance de la question de l’eau pour la santé de la communauté internationale. Ce qui n’est pas sans conséquence pour la paix entre les hommes.
-
Le Parlement fédéral australien est en désaccord avec les quatre Premiers Ministres des Etats du bassin versant du Murray-Darling sur les plans soumis à discussion pour faire face à la crise de l’eau dans la région.
-
Chatt El Arab a perdu 80 % de ses poissons et la « marée rouge » risque de venir à bout du reste.
Chatt El Arab – marais et cours d’eau à la fois - écosystème unique s’étendant sur 170 km, après la rencontre du Tigre et de l’Euphrate, est en train de mourir du fait de la guerre, du manque d’entretien et de la pollution et, avec lui, une culture et un mode de vie uniques en Irak.
-
Colloque au Caire : l’Afrique et nous… le Nil et la sécurité en eau
En présence du ministre des ressources hydriques et de l’irrigation, Mahmoud Abouzaïd, le colloque organisé par le plus grand quotidien égyptien - et le plus vieux du monde arabe - « El Ahram », a traité du bassin du Nil et de l’importance de l’eau de ce fleuve pour l’Egypte… qui fait tout ce qui est en son pouvoir pour préserver la paix entre les dix pays riverains du Nil et garder l’eau qui lui a été consentie par le traité de 1959.
-
De nombreux pays africains ont misé sur l’irrigation pour accroître la production agricole et assurer une meilleure sécurité alimentaire aux populations. Cependant, ces hydro-aménagements, souvent synonymes de risques sanitaires, n’ont pas toujours atteints leurs objectifs. Diagnostic et recommandations de chercheurs au Burkina Faso, à l’occasion d’un colloque international consacré à l’irrigation et la santé en Afrique.
-
Colloque international « Eau et Santé ». Hydro-aménagements et bilharzioses : le lit de la maladie.
Les hydro-aménagements en Afrique deviennent le lieu de multiples activités qui favorisent la transmission de maladies liées à l’eau, la bilharziose notamment en Egypte, au Soudan mais aussi au Niger. Ce qui ne va pas sans conflits ou inimités et sans migrations importantes.
-
Corruption généralisée et vols à tous les niveaux en Irak
Le vol et la corruption affectent même le domaine de l’eau dans l’Irak bouleversé et chancelant sous les coups de butoir incessants de la guerre.
-
Dans les camps de réfugiés au Soudan, les tensions montent autour de l’eau.
Au Darfour, la guerre et les sécheresses les plus sévères depuis 50 ans mettent au supplice les populations et les réfugiés des camps, déplacés par les hostilités. L’eau est au cœur du problème du Darfour… ainsi que le pétrole.
-
Déclaration de Nairobi des éminents Sages (Aînés) du Bassin du Nil.
A l’invitation de l’Initiative du Bassin du Nil (IBN), des Sages provenant des neuf Etats membres de l’IBN se sont rencontrés, du 11 au 13 janvier 2007, à Nairobi et ont publié une Déclaration en vue de promouvoir la coopération, le partage équitable des ressources hydriques et la résolution pacifique et par le dialogue des conflits.
-
Des produits d’information pour la gestion des ressources hydriques du bassin du Nil .
Il s’agit d’un projet soutenu par l’Italie et la FAO destiné à améliorer l’aptitude des dix gouvernements riverains du Nil à prendre des décisions informées, relativement à la politique des ressources hydriques et de la gestion du bassin du fleuve.
-
Deux pays condamnés à s’entendre
S’agissant de l’eau, Les Etats Unis et le Canada ne pourront faire autrement que d’ouvrir des négociations mêmes si les tractations s’avèrent longues et difficiles.
-
Dix pays font des vagues à propos des eaux du Nil
Les nations situées au sud de l’Egypte et du Soudan veulent avoir un usage plus important des eaux du Nil mais cela serait en contradiction avec un traité international datant de 1929.
-
Face à la grogne qui se manifeste dans tout le pays du fait de la pénurie d’eau potable, le gouvernement annonce, dans l’urgence, l’injection d’argent pour désamorcer le mécontentement, les pétitions et les articles dans la presse. L’arrêt des atteintes au Nil, est, une fois de plus, remis sur le métier.
-
Une organisation américaine d’aide à l’Irak en guerre essaie de se faire accepter par cette population qui vit sur les rives du Tigre. L’eau est un facteur clé de la situation.
-
Entretien avec M. Larbi BOUGUERRA
Propos recueillis par Henri Bauer et Nathalie Delcamp (Irenees).
-
La guerre, en détruisant les infrastructures, apporte dans son sillage les maladies hydriques, jadis inconnues en Irak, dont les hôpitaux et le corps médical étaient réputés dans tout le Moyen-Orient.
-
Et Lula apporta l’eau et la lumière aux favelas
Pour améliorer les conditions de vie et couper l’herbe sous les pieds du crime organisé et sa violence, le Président brésilien Lula donne un sérieux coup de fouet à l’alimentation en eau potable et à l’assainissement des favelas.
-
Euphrate : la Syrie ouvre les vannes
La Syrie ouvre les vannes pour donner des quotas d’eau plus importants à l’Irak, son voisin. Ainsi en ont décidé les autorités de Damas pour aider l’Irak en guerre à passer l’été.
-
Faire face à la rareté de l’eau : défi du XXème siècle
Le dernier rapport de la FAO (Organisation mondiale pour l’agriculture et l’alimentation) – publié le 20 mars 2007, à l’occasion de la Journée Mondiale de l’eau - avertit que le monde manque de plus en plus d’eau et que les Etats doivent mettre l’accent sur les importantes questions liées à l’eau si ils veulent faire l’économie d’une crise majeure.
-
Finie l’abondance d’eau douce ! Nos cours d’eau commencent à tarir
Nous pouvons prévenir la soif globale ; mais cela signifie qu’il faut réduire de 60 % nos émissions de gaz à effet de serre.
-
Géopolitique de l’eau : le cas turc
Le complexe de barrages que construit la Turquie est une parfaite illustration de la géopolitique de l’eau et de ce que certains appelle la gestion de « l’hydroconflictualité ».
-
Israéliens et Palestiniens, alliés pour l’eau
Une station d’épuration des eaux usées a été créée en commun, entre Palestiniens et Israéliens, grâce à l’aide allemande, pour préserver la rivière Alexander et arrêter la propagation des vecteurs de pathogènes.
-
La catastrophe de l’eau potable en Egypte
Le rapport de l’ONG « Le Centre égyptien pour le droit au logement » affirme qu’un enfant meurt toutes les huit secondes du fait de la pollution de l’eau.
-
La collecte de l’eau de pluie alimente en eau propre les villageois pauvres de l’Inde
Le Prix de l’Eau de Stockholm pour 2005 honore l’Indienne Sunita Narain qui met sens dessus dessous les approches traditionnelles pour la fourniture d’eau aux populations en défendant la gestion décentralisée de la collecte d’eau de pluie. En fait, le Prix de Stockholm a récompensé une combattante pour la paix en Inde et dans le monde.
-
La coopération transfrontière entre les communautés permettrait de réhabiliter la vallée du Jourdain
Une initiative des Amis de la Terre Moyen-Orient : « La bonne eau fait les bons voisins » et une rencontre organisée par Woodrow Wilson International Center for Scholars à Washington D.C.(Etats Unis)
-
La découverte d’un nouvel aquifère au Darfour fait naître l’espoir
-
La distribution, relique coloniale
Les pays traversés par le Nil sont soumis à des utilisations très restreintes dictées par un traité vieux de 75 ans.
-
La reconstruction de l’Irak n’a pas atteint les buts fixés
Les efforts américains pour reconstruire l’Irak vont d’un échec à l’autre. La fourniture d’eau et d’électricité demeure insuffisante. Pour le grand journal The New York Times, le cas d’un barrage sur le Tigre qui menace d’inonder la ville de Mossoul le démontre amplement l’inanité des efforts américains.
-
L’eau de la Chine et de l’Inde en voie d’épuisement
Pour Jeffrey Sachs, le monde est en train d’épuiser ses réserves d’eau. La Chine et l’Inde vont particulièrement souffrir. La production alimentaire mondiale serait menacée.
-
Participation de Larbi Bouguerra à la Semaine Mondiale de l’Eau de Stockholm (Suède), août 2007.
-
L’eau, enjeu géopolitique et national majeur au Soudan
Les réformes institutionnelles menées par le régime de Numéiri et ceux qui l’ont suivi à travers la question de la gestion de l’eau sont justifiées par le caractère exemplaire que celle-ci revêt du fait de ses implications aux niveaux international, national et local.
-
L’eau entre pénurie, conflit et coopération
L’eau constitue sans aucun doute un problème majeur pour l’Humanité. Elle commande la pérennité de la vie sur terre. Mais, selon la Banque Mondiale, 1,3 milliard d’êtres humains n’ont pas accès à l’eau potable et plus de deux milliards n’ont pas un assainissement adéquat. Un tel monde est générateur d’inquiétudes pour l’avenir et pour la paix.
-
L’eau est plus meurtrière que la guerre
Le rapport du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) pour 2006 montre à quel point l’accès à l’eau demeure une question de vie et de mort et commande, en conséquence, la guerre et la paix sur notre planète.
-
L’eau et l’espoir coulent à nouveau dans les marais irakiens.
Asséchés par le régime de Saddam Hussein pour réprimer plus aisément ses habitants – gardiens d’une culture séculaire remontant à l’aube de l’Humanité -, les marais irakiens formés par la rencontre des deux fleuves mythiques de la Mésopotamie - le Tigre et l’Euphrate - seraient en train de revenir à la vie…
-
L’eau, source de conflit, source de paix
Telle la langue d’Esope ou les deux faces de Janus, l’eau est à l’origine de bien des conflits dans les zones « hydro-conflictuelles » mais l’évolution des techniques, la volonté de préserver la ressource, l’institution de juridictions internationales peuvent en faire aussi un facteur de paix.
-
L’eau va changer la donne économique mondiale
Les experts du GIEC (Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat), mandaté par l’ONU, sont réunis du 2 au 6 avril 2007 à Bruxelles pour évaluer les conséquences du réchauffement sur les populations et l’environnement. Ils vont évoquer les problèmes de pénurie d’eau, d’inondations, de baisse des rendements agricoles et du déclin de la biodiversité.
-
Le barrage ougandais de Bujagali répond-il aux normes de la Commission mondiale des barrages (CMB) ?
D’après la CMB, le barrage ougandais de Bujagali, sur le Nil, ne répond aux normes internationales en la matière.
-
Le bassin versant de l’Euphrate : intégration, coordination ou séparation ? (Deuxième partie)
Aaron T. Wolf, professeur de géographie à l’Université de l’Etat de l’Oregon aux Etats Unis et spécialiste des conflits de l’eau ainsi qu’Arnon Medzini de département de géographie de la Faculté Oranim d’éducation en Israël cosignent une longue étude sur l’Euphrate qui coule des montagnes d’Erzurum en Turquie vers la Syrie et l’Irak où il finit sa course dans le Chott El Arab. Son bassin versant intéresse la Turquie, la Syrie, l’Irak et l’Arabie Saoudite. Conflits et stratégie autour de l’eau dans cette région sensible ont des racines qui intéressent tant l’histoire récente que les jeux des puissances coloniales et les alliances des uns et des autres. Les auteurs parlent d’« hydrostratégie ». Dans cette deuxième fiche, est étudié le cas du partage des eaux de l’Euphrate entre la Syrie d’une part et la Turquie d’autre part.
-
Le bassin versant de l’Euphrate : intégration, coordination ou séparation ? (Première partie)
Aaron T. Wolf, professeur de géographie à l’Université de l’Etat de l’Oregon aux Etats Unis et spécialiste des conflits de l’eau ainsi qu’Arnon Medzini de département de géographie de la Faculté Oranim d’éducation en Israël cosignent une longue étude sur l’Euphrate qui coule des montagnes d’Erzurum en Turquie vers la Syrie et l’Irak où il finit sa course dans le Chott El Arab. Son bassin versant intéresse la Turquie, la Syrie, l’Irak et l’Arabie Saoudite. Conflits et stratégie autour de l’eau dans cette région sensible ont des racines qui intéressent tant l’histoire récente que les jeux des puissances coloniales et les alliances des uns et des autres. Les auteurs parlent d’« hydrostratégie ».
-
Le climat est-il la clef de l’énigme du Sphinx ?
Pour des scientifiques écossais, les anciens Egyptiens ont été les premières victimes d’un changement climatique. Les preuves proviennent du lac Tana, situé en Ethiopie et qui alimente le Nil Bleu.
-
Le difficile partage du Tigre et de l’Euphrate
La Turquie est riche en ressources hydriques, l’Irak et la Syrie dépendent, en grande partie des eaux du Tigre et de l’Euphrate, deux fleuves qui prennent leur source dans le plateau anatolien. Le partage des eaux dans ce Moyen – Orient plus riche en pétrole qu’en eau est fortement influencé par les jeux politiques et la géostratégie.
-
Le haut barrage d’Assouan et le lac Nasser sèment-ils la discorde ?
Depuis son érection en 1967, le barrage d’Assouan a été l’objet d’un intense débat et les discussions continuent….plus paisibles et moins habitées par la passion et les rancoeurs politiques.
-
La formation des irriguants laisse à désirer. Le Ministère égyptien des ressources hydriques et de l’irrigation a monté un certain nombre d’ateliers pour pallier à cet état de chose. Les spécialistes en provenance des pays du bassin du Nil sont admis. Ce qui est de nature à réduire les tensions entre les pays nilotiques.
-
Le Nil avant le réseau de distribution
Rien ne sert de protester ou de manifester contre la pénurie d’eau potable en Egypte si les agressions contre le Nil ne cessent pas.
-
Le Nil n’est pas seulement un fleuve
C’est une voie d’eau qui a nourri la civilisation et permit aux hommes de se connaître et de se rapprocher.
-
Le plus grand projet d’irrigation du monde
Le complexe de barrages que construit la Turquie dans les bassins versants du Tigre et de l’Euphrate est destiné - outre les retombées agricoles et énergétiques - à lui donner un énorme avantage stratégique dans la région.
-
Le Président kenyan appelle à agir pour protéger le lac Victoria.
Lors de l’installation solennelle de la Commission tripartite du bassin du lac Victoria, le Président du Kenya appelle à protéger le lac Victoria qui alimente le Nil.
-
Le Professeur McCarty remporte le Prix de l’Eau de Stockholm pour 2007
Un pionnier du traitement de l’eau est récompensé pour ses travaux visant à protéger la ressource et à fournir de l’eau potable.
-
Le Programme de recherche du bassin du Nil de l’Université de Bergen
Le Programme de recherche du bassin du Nil de l’Université de Bergen (Norvège) est un programme stratégique, multidisciplinaire pour la recherche et l’éducation sur des questions relatives au bassin du Nil. Il est en phase avec les principes et les lignes directrices de coopération dans la région.
-
Le projet de canal pour sauver la mer Morte reprend vie
L’idée consisterait à apporter de l’eau depuis la mer Rouge, pour approvisionner le grand lac salé qui s’assèche mais aussi pour irriguer le désert et faire tourner une centrale électrique.
-
Le projet égyptien de faire fleurir le désert crée la controverse.
Avec l’eau du Nil et face à la bombe démographique, l’Egypte veut irriguer le désert de Toschka pour procurer des emplois et décongestionner les villes. Mais, certains y trouvent à redire… notamment les autres pays du bassin du Nil sachant que l’Egypte et le Soudan raflent la moitié du débit du fleuve en vertu du traité de 1958.
-
Yves Lacoste, géographe bien connu, affirme que l’eau va devenir, dans un quart de siècle, le problème majeur de la planète.
-
Une étude de la Banque Mondiale montre que le non – respect de l’environnement en Egypte a coûté au pays, en 1999, 5 % de son PNB. L’utilisation irrationnelle des produits chimiques et de l’énergie ainsi que la pollution et le gaspillage de l’eau sont particulièrement ciblées. La paix sociale et la paix dans le bassin du Nil sont menacées par ces comportements qui promettent des guerres de l’eau.
-
Les Irakiens ont soif d’eau et d’électricité
L’absence des services publics de base à Bagdad et dans les grandes villes d’Irak - eau et électricité au premier chef - alimente le mécontentement et donne lieu à des manifestations.
-
Inondations et sécheresses mettent à mal bien des régions en Europe. L’approvisionnement en eau risque de souffrir de ces évènements climatiques de plus en plus fréquents.
-
Les Soudanais pleurent la perte de leur maisons ravagées par les inondations
La saison des pluies est une caractéristique classique de la météorologie et du climat soudanais, mais les problèmes de gouvernance, plus ceux de la guerre civile, en ont fait, cette année, un immense désastre à Sennar notamment, dans le sud–est du pays, sur les berges du Nil Bleu. Mauvaise gouvernance, guerre civile et insurrections ont fait le lit de cette énorme catastrophe.
-
Les troupes américaines et irakiennes tuent 33 insurgés lors d’attaques aériennes.
L’eau est, de jour en jour, au cœur du conflit irakien. Dans un pays torride et où l’agriculture est essentiellement irriguée, l’arme de l’eau est un atout de tout premier ordre.
-
Le Tigre et l’Euphrate de la discorde
Il s’agit d’une étude très complète, du point de vue d’un éminent géographe, de la situation dans le bassin versant de ces deux fleuves mythiques.
-
L’Euphrate et le Tigre : Hydrologie historique, problèmes et perspectives (1ère Partie).
Peter Rogers et Peter Lydon, dans leur livre bien connu « Water in the Arab World », relient la question de l’eau dans le Machrèk arabe à la problématique eau dans les bassins versants du Tigre et de l’Euphrate. Ils montrent la grande interconnexion des politiques hydriques des pays de la région et parlent d’« hydro- diplomatie ». Face au pétrole de la région, l’eau a bien plus d’atouts et d’importance, concluent ces auteurs. Elle est essentielle au maintien de la paix dans cette partie du monde.
-
L’Euphrate et le Tigre : Hydrologie historique, problèmes et perspectives (2ème Partie).
L’« hydro-diplomatie » bilatérale entre les trois pays riverains du Tigre et de l’Euphrate est passée en revue. Elle commande la paix dans la région.
-
Le Wazzani, source de conflit au Liban
La station de pompage libanaise, inaugurée à la mi-octobre et menacée de destruction par Israël, pourrait raviver le conflit sur l’eau.
-
L’Organisation égyptienne des Droits de l’Homme réclame une stratégie nationale de l’eau.
Face aux manifestations pour l’eau qu’observe le pays, l’Organisation égyptienne des Droits de l’Homme réclame de l’eau potable répondant aux normes internationales ainsi qu’une stratégie nationale pour l’approvisionnement en eau potable. Le problème de la gouvernance de l’eau en Egypte est ainsi posé par la société civile qui y voit probablement une menace pour la paix et la concorde.
-
Lutte pour l’eau dans la Corne de l’Afrique
Les eaux du Nil traversent de nombreux pays qui sont à des stades de développement différents et dont les besoins en eau sont très divers. Cas singulier, unique : l’Egypte, pays le plus développé du bassin versant et dont la plus majeure partie de l’approvisionnement en eau vient du Nil. Or, ce pays a une démographie galopante et ses villes grossissent à vue d’œil. L’Ethiopie et le Soudan, en particulier, ont des visées que, fébrile, Le Caire suit avec la plus grande attention craignant pour son allocation des eaux du Nil, fleuve dont toute l’eau vient hors de ses frontières. La politique internationale et les rivalités de pouvoir sont aussi de la partie.
-
Organisation Mondiale de la Santé : les cas de choléra en augmentation en Irak
-
Oublions l’OPEC. Le prochain cartel pourrait bien être celui de l’exportation d’eau
Des entreprises sont déjà là. Elles s’approprient la ressource et la mettent sous clef pour vendre à l’étranger.
-
L’Egypte passe par une sérieuse crise de l’eau et le gouvernement a décidé d’allouer 660 millions de livres pour faire face à « la révolution de la soif » dans 12 gouvernorats (préfectures) du pays.
-
Pakistan : le jugement concernant le Balighar ne règle pas tous les détails
Le contentieux entre l’Inde et le Pakistan concernant le barrage de Balighar n’est pas encore définitivement réglé.
-
Partager les solutions durables
Selon des recherches américaines nouvelles, le savoir des pays en voie de développement (PVD) - et tout spécialement les connaissances et les pratiques concernant l’eau - doit être incorporé dans les discussions globales sur le développement durable.
-
Pourquoi l’Egypte n’exercera-t-elle pas de pression sur le Soudan ?
L’Egypte, médiateur-clef dans la région, refuse d’exercer plus de pression sur le Soudan dans la crise qui secoue le Darfour. La réponse tient en un mot : à cause du Nil !
-
Prévision d’un expert des Nations Unies : « Il n’y a plus de cours d’eau à exploiter »
Pour un expert des Nations Unies, l’eau de la planète est en train de s’épuiser. Il faut mettre en place un plan radical pour faire face aux pénuries qui menacent l’Humanité. La paix sur le globe est à ce prix.
-
Pour affirmer ses droits sur les eaux du Nil et réaliser des projets importants comme l’Egypte, son voisin du nord, le Soudan se lance dans un grand projet ouvert aux investisseurs étrangers.
-
Sri Lanka : Les rebelles lèvent le blocus de l’eau
Dans un pays où agriculture rime avec irrigation, l’eau peut souvent être utilisée comme une arme de guerre mortelle... Mais l’eau peut signifier aussi retour à la paix et volonté d’apaisement. Eternel caractère dichotomique, éternelle face de Janus de l’eau...
-
Syrie : Infrastructures hydrauliques à la gloire du régime, géopolitique et hydroconflits
Traitant du cas de la Syrie, qui bénéficie de l’eau de l’Euphrate et de l’Oronte, l’auteur montre les limites de la politique de l’offre dans le domaine de l’eau et l’utilisation des réalisations hydrauliques à la gloire du régime du Bâath, le parti au pouvoir depuis des décennies ainsi que les contraintes géopolitiques (guerres de l’eau ?) qui pèsent sur la gouvernance de l’eau.
-
Troisème Dialogue de l’eau à Séville (novembre 2007)
Ce dialogue, patronné par Green Cross Espagne s’est penché sur les conflits autour de la ressource. La question de l’eau de l’Euphrate et du Tigre a été discutée.
-
Trois nouveaux barrages sur le Nil au Soudan
Le partage des eaux du Nil est une épineuse question et un enjeu majeur au sein du continent noir. Il intéresse au premier chef l’Ethiopie, l’Egypte, l’Ouganda, le Kénya, le Soudan…
-
Turquie : Le gouvernement prépare un plan d’action pour la gestion de l’eau.
L’acuité de la question de l’eau en Turquie est telle que le gouvernement, sitôt reconduit, s’y attaque toute affaire cessante.
-
Turquie : Pénurie dans le château d’eau du Proche–Orient.
Il ne suffit pas d’avoir de l’eau pour que la population soit correctement desservie et que la paix sociale règne. L’infrastructure et la gestion doivent aussi être à la hauteur.
-
Un barrage géant menace Hasankeyf, cité turque historique
Les détracteurs de ce futur barrage hydroélectrique dénoncent un « génocide culturel » ainsi que des impacts négatifs sur l’environnement… et l’eau des voisins syrien et irakien.
-
Une Haute Commission pour le suivi de l’inondation
Pour l’année hydraulique 2007-2008, le ministre égyptien des ressources hydrauliques et de l’irrigation a nommé une Haute Commission pour le suivi de l’inondation du Nil, la bonne répartition des eaux accumulées dans le lac Nasser entre le Soudan et l’Egypte et la poursuite des négociations avec les autres pays riverains du Nil.
-
Une pénurie d’eau généralisée ajoute aux épreuves des Bagdadis.
-
Une source de conflit prévisible entre le Canada et les Etats Unis
Une guerre de l’eau est-elle prévisible entre les deux voisins du nord du continent américain ? L’eau deviendrait-elle la ressource la plus convoitée, avant le pétrole ? En fait, l’eau est devenue un enjeu stratégique.
-
Vingt millions de dollars pour la Caisse Africaine de l’Eau.
L’Union Européenne va contribuer à hauteur de 20 millions de dollars à la Caisse Africaine de l’Eau pour aider les pays africains à atteindre les Objectifs fixés à Johannesbourg pour l’eau potable et l’assainissement.
-
Si l’on cherche des pistes pour résoudre le conflit du Moyen-Orient, le cas de la contestation autour de la Mer Morte devrait être pris en considération.