Dossier :
Alliance d’Artisans de Paix, Irenees
Irenees et l’Alliance des Artisans de Paix sont le fruit d’une rencontre en 2001 entre l’expérience vécue par Henri Bauer dans les années 80, 90 en Amérique centrale, dans un contexte de guerre civile, et les perspectives de la FPH.
L’idée est de créer un site web d’échanges de savoirs pour la paix, puis de voir si cela conduit à l’émergence d’une alliance d’artisans de paix. Si généralement la démarche est inverse, là, le pari est que la dynamique d’enrichissement et d’animation collective du site comme lieu et outil de travail collaboratif engendre un mouvement d’alliance.
Lors de la conception de ce projet, l’objectif était triple :
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Capitaliser et valoriser le savoir faire de différents artisans de paix afin d’enrichir l’élaboration commune d’un Art de la Paix et le transformer en un capital intellectuel directement mobilisable pour rénover les pratiques de construction de la paix.
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Concevoir et développer un site web de ressources afin d’élaborer un capital méthodologique destiné à servir de prototype pour la construction d’autres sites web de ressources.
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Valider l’hypothèse de travail consistant à élaborer un capital social en construisant une alliance autour d’un outil, l’Alliance d’Artisans de Paix.
Henri Bauer et Vincent Calame se sont associés pour concevoir et créer le site irenees.net qui a vu le jour en 2002. Le processus démarre en France et en Amérique latine. En 2003 un premier réseau de 10 membres est constitué et chacun fait un travail de capitalisation qu’il met en commun sur le site. Ensuite d’autres acteurs sont contactés un peu partout (Afrique, Inde, Europe, Amérique du Nord).
Aujourd’hui, l’alliance a fait ses premiers pas. Elle réunit une trentaine de partenaires bien implantés sur le terrain. L’objectif visé est de réunir 50 partenaires à l’horizon 2010. Le processus est long et difficile et il convient désormais de jeter les bases d’initiatives nouvelles.
La notion de co-responsabilité est centrale dans la réflexion d’Irenees : pour chaque allié, l’alliance ne doit pas être le « machin » de quelqu’un d’autre mais être ce que l’ensemble des alliés en fera avec la co-responsabilité de la financer. Cette démarche représente un grand défi.
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