Guillaume Gamblin, Paris, janvier 2007
Mouvement International de la Réconciliation (MIR) : fondements et activités
Le MIR - Mouvement International de la Réconciliation - est engagé en France depuis les années 20 contre les guerres et pour la promotion d’une non-violence active inspirée de l’Evangile.
Mots clefs : Théorie de la non-violence | Utilisation de la religion pour la guerre, utilisation de la religion pour la paix | Education à la gestion non-violente des conflits | Education à la non-violence | Organisation non-violente | Martin Luther King | Collectif international d'ONG | Christianisme | Protestants | Former de nouveaux acteurs de paix | Soutenir l'organisation de sociétés civiles locales | Apprendre une culture de paix | Promouvoir une culture de paix | Eduquer à la prévention des conflits | France
Le mouvement, membre d’un mouvement international interreligieux, intervient sur les thèmes de l’éducation à la non-violence, du rapport entre les religions et la paix, ou encore de la lutte contre les injustices, dans une réflexion de fond et en réaction à l’actualité internationale.
I. Pourquoi et comment ?
Le Mouvement International de la Réconciliation (MIR) est la branche française de l’IFOR. Il naît en 1923, dans un esprit de résistance à la guerre et de promotion de la non-violence et de ses racines évangéliques. Henri Roser en devient vite l’un des principaux animateurs ; il donne au mouvement une orientation décisive vers le combat en faveur de l’objection de conscience. Ce thème mobilise l’essentiel des énergies du MIR durant l’entre-deux guerres. Durant la seconde guerre mondiale, le pasteur André Trocmé engage la population de Chambon-sur-Lignon dans le sauvetage de milliers de juifs : il deviendra après la guerre secrétaire général du mouvement. Il a été reconnu comme Juste parmi les Nations par le mémorial de la Shoah de Yad-Vashem, en Israël, comme plusieurs autres membres du MIR.
Par la suite, la branche française de l’IFOR s’engage dans le dialogue avec les pays de l’Est de l’Europe, dans la lutte anti-nucléaire et pour le désarmement. Dans le cadre de la lutte pour l’objection de conscience, qui se poursuit, des initiatives sont prises afin de proposer des engagements constructifs aux objecteurs : chantiers dans des pays du Sud, travail avec les exclus et les exploités.
Par ailleurs, une activité importante de promotion de la non-violence active dans les luttes sociales et politiques à travers le monde est réalisée, avec des personnalités telles que Jean Goss, qui voyage depuis les années 50 jusqu’à sa mort en 1991, en tant que « secrétaire itinérant » de l’IFOR, pour soutenir et encourager dans le sens de la non-violence les mouvements de résistance en Hongrie, à Prague, en Irlande, en Amérique latine (avec Dom Helder Camara, Mgr Romero, Adolfo Perez Esquivel…), au Liban, ou encore en Afrique du Sud.
Des contacts fréquents et actifs sont entretenus avec d’autres branches du MIR, notamment avec sa branche belge qui a joué un rôle important dans le soutien à l’indépendance du Congo en 1961, avec Jean Van Lierde.
Dans les dernières décennies, le mouvement s’est engagé contre la guerre du Vietnam, aux côtés des paysans du Larzac en lutte, dans les recherches pour une défense civile non-violente, dans les mouvements anti-Pershing, dans la formation à la non-violence active, contre les guerres du Golfe, dans la promotion d’une culture de non-violence, à travers l’éducation notamment, etc…
Actuellement, le MIR compte environ 200 adhérents en France, et un groupe local, à Lyon. Son siège est situé à Paris. Il comporte un secrétariat national et un comité national d’une quinzaine de membres, qui est chargé de la mise en œuvre des campagnes nationales, des décisions concernant la vie générale du MIR, des relations entre les groupes et personnes adhérents, enfin des relations extérieures au mouvement ou avec l’IFOR. Ce comité élit un bureau constitué :
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d’un président (actuellement deux co-présidents : le pasteur François Dietz, et Christian Renoux) ;
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d’un trésorier (Bernard Flichy) ;
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et d’un secrétaire (Jacques Masca).
La participation au MIR peut se faire selon des modalités très diverses. On peut être, de manière non-exclusive:
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adhérent, et participer à la vie du mouvement en en recevant le bulletin interne d’information trimestriel ;
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sympathisant, en soutenant financièrement le mouvement sans s’engager dans ses activités ;
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abonné aux Cahiers de la Réconciliation (voir plus loin) ;
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membre d’un groupe local, en rejoignant en général une fois par mois d’autres personnes du MIR pour discuter et agir ensemble ;
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membre d’une commission (de vigilance, etc…), en s’engageant pour le suivi d’un thème ou d’un partenariat particulier ;
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et enfin membre de la communion de prière, en portant dans sa prière les intentions et les actions du mouvement.
Ce sont les groupes ou les membres du mouvement qui effectuent collectivement ou individuellement – dans les cas de campagnes de lettres par exemple - les actions et les initiatives de ce dernier.
Le MIR, en tant que branche française, est à l’origine un mouvement chrétien multiconfessionnel qui axe sa réflexion et son action sur la non-violence et ses sources évangéliques. Des représentants de nombreuses confessions chrétiennes en sont membres, dans un esprit d’œcuménisme et de partage. Une réflexion a été mise en œuvre sur l’ouverture du mouvement à des membres ou à des groupes faisant référence à d’autres traditions religieuses : un statut de membres dits « associés » a ainsi été créé, qui permet à des personnes d’autres traditions religieuses de venir partager cet engagement non-violent, et de bénéficier d’une voix consultative lors des assemblées générales du mouvement.
Concernant sa dynamique générale, le MIR connaît quelques inquiétudes liées à une insuffisance de moyens financiers, et surtout à des difficultés de renouvellement générationnel : ce dernier point reste un défi important à relever pour le mouvement.
II. Résister, construire, approfondir
Les trois grandes orientations de l’activité du mouvement sont les suivantes :
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La participation constructive à la promotion de la justice et de la paix, au dialogue et à la réconciliation entre les peuples et les religions, au renforcement de la démocratie et de structures sociales et économiques plus justes, à l’interpellation des croyants sur ces différents thèmes et sur la non-violence.
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La résistance à la guerre sous toutes ses formes, ainsi qu’à ce qui tend à la rendre possible ou à la justifier, aux violences tant structurelles que sociales et économiques, aux autres formes plus insidieuses de violence ( racisme, exclusion, injustices…).
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L’engagement et le travail pour l’éducation à la paix, la formation à la médiation et à la résolution non-violente des conflits, l’objection de conscience, la recherche théologique sur la non-violence et la création de services de paix au sein de toutes les religions.
Les trois grandes formes d’engagement du MIR sont les suivantes :
1) L’action
Le mouvement s’engage en réaction aux guerre telles que l’offensive armée des Etats-Unis en Irak, par la participation à des manifestations et à des actions de protestation :
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réalisation et diffusion d’un communiqué de presse ;
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opération « grains de riz pour la paix », pour laquelle les membres et sympathisants sont appelés à envoyer du riz à la Maison Blanche accompagné du message biblique « Si ton ennemi a faim, nourris-le » ;
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soutien technique au jeûne de protestation organisé par l’Arche devant l’ONU à New-York ;
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participation à des collectifs locaux, etc…
Une campagne de lettres au premier ministre a été organisée lors de la crise malgache de 2002, une pétition diffusée contre un nouveau programme français de centrales nucléaires, et le mouvement participe également aux campagnes d’Agir Ici. Lors de la journée de la paix du 21 Septembre, des membres du MIR sont actifs de diverses manières, autour du symbole du drapeau PACE en particulier. C’est enfin dans le cadre de la Décennie de la culture de non-violence et de paix que le mouvement de la réconciliation s’engage particulièrement sur le long terme, afin de sensibiliser l’opinion publique et d’infléchir la politique française sur ce thème.
Au niveau de la solidarité internationale, le mouvement relaie les campagnes de l’IFOR, et agit pour soutenir les initiatives de paix prises dans certains pays du Sud, comme il sera vu plus loin pour l’Afrique des Grands Lacs.
Concernant le conflit israélo-palestinien, deux militants non-violents, l’un palestinien et l’autre israélien, ont été invités par le MIR à venir en France quelques jours en 2003, ils ont ainsi pu témoigner publiquement lors de soirées-débat de leurs activités au coeur de ce conflit, et travailler avec des adhérents du mouvement sur la situation au Proche-Orient à l’occasion d’une journée de travail interne. Christian Renoux, co-président du MIR, a participé au pèlerinage de paix européen et oecuménique organisé par Hildegard Goss-Mayr, présidente d’honneur de l’IFOR, en avril 2001 en Israël-Palestine, qui a permis de rencontrer et soutenir de nombreux acteurs de paix sur le terrain. Le MIR est par ailleurs membre du collectif Chrétiens et Proche-Orient. Il joue un rôle actif également dans le lancement de l’appel Une autre voix chrétienne, fin 2003, en écho à l’appel intitulé Une autre voix juive, qui affirme la solidarité avec les victimes du conflit et le soutien aux acteurs de paix israéliens et palestiniens, tout en refusant l’amalgame entre la critique d’Israël et l’antisémitisme.
2) La formation
C’est l’une des activités les plus importantes du MIR. Ses animateurs ou les groupes locaux sont régulièrement sollicités afin de venir animer des sessions de formation, des soirées sur le thème de la non-violence, des conférences. Des sessions de formation à la non-violence évangélique, à la gestion des conflits, à la médiation, ou encore des stages de formation de formateurs sont régulièrement organisés, parfois à l’initiative du MIR, et parfois à la demande.
Des animations sont également effectuées auprès de jeunes ou d’adultes, ainsi que des interventions lors de séminaires. Dans ce cas il s’agit la plupart du temps de demandes émanant d’institutions ou de groupes religieux :
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animation d’un cycle biblique sur « Violence et non-violence dans la Bible » ;
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après-midi de formation sur les fondements de la culture de paix et de non-violence pour le CCFD à Saintes ;
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conférence sur la culture de la paix ;
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animation d’une après-midi sur « Non-violence et Bible » pour le consistoire de l’Eglise réformée à Strasbourg ;
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intervention sur « Pardon et non-violence » dans une pastorale régionale ;
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présentations diverses de la non-violence et de la réconciliation dans des paroisses, des aumôneries, des associations, des rassemblements religieux.
Deux formateurs se sont rendus en République Démocratique du Congo en 2003 pour trois sessions de formation sur la non-violence auprès d’une congrégation religieuse et François Dietz, co-président du MIR, est allé animer des rencontres autour de « la non-violence et l’Evangile » en Haïti en 2002. C’est à travers ce travail incessant de formation et d’animation que les adhérents du MIR contribuent à ancrer une culture de non-violence, au niveau non seulement des valeurs mais aussi des comportements, dans la société et particulièrement auprès des Eglises chrétiennes et des croyants. C’est là un travail de fond qui se poursuit depuis des décennies et grâce auquel les confessions chrétiennes sont de plus en plus sensibilisées à l’exigence de la non-violence.
L’un des axes de l’activité de formation se trouve être celui de l’éducation à la paix. Les adhérents du MIR interviennent dans ce but auprès de jeunes d’aumôneries ou lors de rassemblements de jeunes protestants ou catholiques. L’action se situe également au niveau de l’élaboration d’outils pédagogiques : le groupe de Lyon a ainsi conçu et réalisé des affiches ainsi qu’un puzzle représentant l’arbre généalogique de la paix, présentant plusieurs grands témoins de la non-violence dans l’histoire et dans le monde jusqu’à aujourd’hui. L’arbre est accompagné de fiches plus détaillées présentant la vie et l’œuvre de chacune de ces personnalités. Le MIR a participé également à la réalisation de l’affiche Les cent dates de la Non-Violence, en 2001.
3) La réflexion
Celle-ci se conduit d’une part au sein des groupes locaux, lors de réunions en général mensuelles, qui sont des moments de partage et d’échanges autour de l’actualité, des actions ou des campagnes en cours. Ce sont ensuite les différentes commissions qui sont des lieux de réflexion théorique ou appliquée sur des thèmes précis. C’est dans leur cadre que sont élaborées les orientations du mouvement sur ces thèmes, et les perspectives d’action.
Le MIR porte les convictions, les réflexions et les questionnements qui sont les siens, auprès de l’opinion publique, à travers des conférences portant généralement sur la culture de non-violence, la réconciliation, ou les sources bibliques et évangéliques de la non-violence. Mais également par l’organisation de colloques, tels que celui sur le thème Face à la violence : fondements et pratiques de la Réconciliation organisé en 1996, ou celui sur le lancement de la Décennie en 2000. Enfin, on le verra, un organe essentiel de la diffusion des informations et de la réflexion du MIR est la revue trimestrielle Les cahiers de la Réconciliation.
III. Un mouvement aux bases religieuses
Un aspect important de cette activité d’approfondissement humain face aux violences, outre la réflexion, est l’activité spirituelle : une communion de prière est proposée aux adhérents pour soutenir intérieurement, personnellement ou collectivement, l’action du mouvement ici et à l’étranger. Il s’agit d’une proposition qui est faite aux membres, de soutenir une fois par mois une attention de prière commune, en faveur de la justice ou de la paix, en lien avec les autres branches de l’IFOR Cette communion de prière constitue une base essentielle de cette « fraternité » interreligieuse qui rassemble des acteurs de paix au nom de l’Evangile.
Des relations plus ou moins étroites sont entretenues avec les différentes Eglises chrétiennes en France et au-delà. Ainsi certains membres du MIR sont mandatés pour le suivi des relations avec les Eglises protestantes, qui sont de plus en plus réceptives au thème de la non-violence. Des contacts ont lieu avec les responsables de la Fédération des Eglises Protestantes de France, et notamment dernièrement une séance de travail avec leur président, Jean-Arnold de Clermont. Le MIR est membre de la Fédération protestante de France et de sa commission Eglise et société. Il sera l’un des organisateurs des assises de la Fédération en 2004, qui auront pour thème celui de la Décennie, « Surmonter la violence ».
Le mouvement est également présent dans les médias religieux, à travers une participation à l’émission religieuse de France 2, « Agapè », ou encore par des contributions dans des journaux et magazines tels que La Croix et Réforme. Une émission mensuelle animée par des membres du MIR est assurée sur Fréquence Protestante depuis une vingtaine d’années, et un culte également animé par des pasteurs du mouvement a été radiodiffusé sur France Culture en 2003.
Une représentation est encore assurée au Collège Cévenol, dont le mouvement est l’un des fondateurs. Le MIR travaille enfin en relation ou à la demande d’organisations d’origine confessionnelle comme lui telles que le CCFD, la CIMADE ou l’ACAT. En conclusion il constitue un lieu d’interaction et de dialogue privilégié, parmi l’ensemble des organisations non-violentes françaises, avec l’ensemble des instances chrétiennes et des acteurs religieux.
IV. Les Cahiers de la réconciliation
La réalisation et la publication chaque trimestre de la revue Les cahiers de la réconciliation, sont entièrement prises en charge par le MIR. En 2003 la revue fête ses 70 ans d’existence : son premier numéro est paru en 1926, mais sa publication a dû être interrompue de 1939 à 1946. Elle est donc la plus ancienne revue française à traiter des thèmes de la paix et de la non-violence. Son tirage actuellement est de 1 500 exemplaires, pour une diffusion tant en France qu’à l’étranger.
Chaque trimestre, en 46 pages, un thème de fond ou d’actualité comme le terrorisme, les essais nucléaires français, ou le conflit israélo-palestinien, est abordé dans un dossier, avec des contributions de membres du MIR, de l’IFOR, ou de personnes (intellectuels, religieux, acteurs de terrain…) extérieures au mouvement mais ayant une compétence particulière sur le sujet traité. La revue s’efforce toujours de relier l’actualité du monde à la réflexion propre à la non-violence et à la paix, d’examiner des sujets actuels à la lumière de l’exigence évangélique de non-violence.
En dehors de ces dossiers, la revue peut également comporter des communiqués de presse ou des réflexions spécifiques de l’IFOR concernant des sujets d’actualité, dans une partie Point d’actualité, ou des éclairages historiques dans une partie Point d’Histoire. Elle contient des éclairages spirituels sur les sources évangéliques de la non-violence et un texte de méditation sur la paix dans la rubrique Sources. Des informations concernant les activités du mouvement ou les partenaires non-violents, ainsi que des recensions de livres et le courrier des lecteurs, constituent quand à eux la rubrique Magazine. Enfin, chaque Cahier comprend un encart de quatre pages de Nouvelles internationales dans sa partie centrale, consacré à l’actualité du mouvement dans le monde.
Le comité de rédaction des Cahiers de la Réconciliation est composé essentiellement de membres du MIR, la réalisation est assurée par le secrétariat du mouvement. Le secrétaire, Bernard Jung, est chargé en particulier de la correspondance avec les auteurs, de la saisie et de la redistribution des articles aux correcteurs, de l’élaboration de la maquette, de la sélection des photos,…
On peut dire que les Cahiers constituent l’une des bases et l’un des points de force du MIR, en tant qu’outil essentiel de l’unité du mouvement, organe de diffusion des idées de celui-ci, et espace de réflexion reconnu. Ils sont diffusés dans l’ensemble du monde francophone.
Un double numéro exceptionnel paru en 2003, sur le thème de la Décennie internationale de promotion de la non-violence et de la paix, de l’ONU. On y trouve des messages de Kofi Annan, Koïchiro Matsuura, directeur général de l’Unesco, et Konrad Raiser, secrétaire général du Conseil Œcuménique des Eglises, ainsi que des contributions de praticiens, de scientifiques reconnus ou de hauts représentants des diverses religions, sur le thème de la non-violence. Des éclairages pratiques et des fiches d’action viennent compléter ces réflexions. Un numéro simple exceptionnel est prévu en 2004 à l’occasion des 80 ans du MIR, avec une sélection d’articles marquants de chaque décennie. Enfin un numéro double édité en 2000 et intitulé Des textes de paix pour prier est actuellement en cours de réédition.
Dans le domaine de la communication, outre le bulletin interne d’information trimestriel mentionnés plus haut, un site internet est actuellement en cours de réalisation.
Sources :
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Entretiens avec Christian Renoux, du 22 Mai et du 6 Novembre 2003.
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Numéros des Cahiers de la Réconciliation.
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Numéros du Bulletin d’information du MIR.
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Brochures de présentation du MIR.
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Texte " La non-violence et ses racines évangéliques. Orientations de la branche française du MIR », 1988.
-
« Lettre des Milles Collines » n°8.
MIR / Cahiers de la Réconciliation
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