Goma, mars 2015
Education à la non violence active, aux droits humains et à la paix
ZAMIRI, la revue trimestrielle du Groupe Martin Luther King, asbl
Le Groupe Martin Luther King est une association congolaise pour la non-violence active, les droits humains, la paix et la réconciliation basée à Goma, province du Nord-Kivu à l’Est de la République Démocratique du Congo, en Afrique centrale. Voici le 37ème numéro (janvier, février, mars 2015) de ZAMIRI, leur revue trimestrielle.
Edito : Et si l’Afrique était unie !
L’Afrique est confrontée à des situations graves qui, dans la plupart des cas font qu’elle se confond à des concepts du genre : guerres, massacres, enlèvements, génocides, famines, désertification… Et pourtant l’Afrique d’après indépendance, celle de Kwame Nkurmah, de Julius Kambarage Nyerere, de Patrice Emery Lumumba, de Mugabe… donnait de l’espoir. Malheureusement ce n’est plus le cas aujourd’hui, la situation a totalement changé. Justement parce que l’Afrique a perdu sa force, c’est-à-dire son unité, et se laisse instrumentaliser par l’occident pour des intérêts parfois égoïstes.
Nous devons comprendre que l’unité de l’Afrique ne se réduit pas seulement à l’union monétaire ni à la rupture des frontières issues de la colonisation, mais avant tout et surtout par l’acceptation de notre identité africaine : nous tous nous sommes les enfants d’une même mère qu’est l’Afrique et les problème d’un d’entre nous est un celui de toute la communauté africaine. En s’acceptant mutuellement, nous rechercherons et trouverons des solutions communes aux problèmes communs.
En agissant ainsi et en intégrant ces principes dans notre vécu de tous les jours, petit à petit l’unité de l’Afrique commencera à devenir une réalité. Dès que les enfants de l’Afrique comprendront que leur force est, non pas dans la haine et la division, mais dans l’acceptation mutuelle et la cohabitation pacifique et que la violence n’est pas la seule voie pour résoudre les différends, l’Afrique pourra espérer vivre ensemble en paix. Par la violence, l’Homme détruit, mais par la non-violence l’humanité se reconstruit. En unissant leur force et en s’acceptant mutuellement, les enfants de l’Afrique donneront à leur Terre-mère son identité, sa vraie valeur et de surcroit, ils découvriront le chemin qui mène vers un développement durable. Développement qui commence par le respect des droits, la vie ensemble et les partages équitables des richesses entre tous.
« Si tu es neutre dans des situations d’injustice, tu as choisi d’être du côté de l’oppresseur. Si un éléphant a posé son pied sur la queue d’une souris, la souris n’appréciera pas sa neutralité », Mgr Desmond TUTU. »
Comité de rédaction :
Directeur des publications : Christophe NYAMBATSI MUTAKA
Rédacteur en chef : Charles NYEMBO SALIBOKO
Conseillers :
-
Maître Jacques MUPHANO M
-
Monsieur Gustave HAMULI
-
Madame Ariane BENI MB.
-
Madame Justine BWAALITSE
-
Monsieur MWISE KABANO
-
Madame Marie NTAWIZERA
-
Dr Justin LUANDA LUTYATSO
Coordonnées :
Adresse de contact : Groupe Martin Luther King asbl, Association pour la non-violence active, les droits humains et la paix. Goma, province du Nord-Kivu, République Démocratique du Congo, Afrique centrale.
Téléphone : +243 823725082 / +243 899319169 / +243 998624751
Email : christophe_mutaka@yahoo.fr
Fiches du dossier
-
Groupe Martin Luther King asbl (GMLK)
Association pour la promotion de la non-violence active, les droits humains et la paix.
Christophe NYAMBATSI MUTAKA, Goma, mars 2015
-
Initiatives pour le respect des droits humains dans la province du Nord-Kivu
Des ateliers pour valoriser la non-violence active, renforcer la protection de l’enfant, lutter contre les discriminations et les inégalités en tout genre.
Christophe NYAMBATSI MUTAKA, Goma, mars 2015
-
Christophe NYAMBATSI MUTAKA, Goma, mars 2015
-
Premier premier Ministre de la République démocratique du Congo, il est, avec Joseph Kasa-Vubu, l’une des principales figures de l’indépendance du Congo belge.
Christophe NYAMBATSI MUTAKA, Goma, mars 2015
-
République Démocratique du Congo : pourquoi le monde continue d’ignorer les atrocités ?
La catastrophe humanitaire que vit la RDC ne mérite pas une telle négligence…
Owen JONES, Londres, mars 2015
-
Droits des femmes en Afrique : des discriminations légales persistent.
Traditions, poids de la religion, déficit d’éducation, pesanteurs socio-économiques : telles sont les raisons les plus communément avancées pour expliquer la condition inférieure qui est celle de la femme au sud du Sahara. Mais que dit le droit ? Le législateur africain a-t-il fait le maximum pour éviter que les femmes ne soient victimes de discriminations ? En matière de droit au travail, à la propriété et à l’héritage, la réponse est non.
S. BOUKARI, Goma, mars 2015