Marchons pour dire NON à la violence !
Nous sommes déjà à la quatrième commémoration de la marche blanche qui eut lieu le 2 octobre 2012 à Echirolles à la suite du lynchage de Kévin et Sofiane. Dans un élan d’indignation, de colère, de fraternité, d’aspiration à la paix, environ 20 000 personnes s’étaient mises debout pour marcher et clamer leur refus de la violence, leur volonté de bâtir ensemble une société pacifique dans laquelle les rêves de leurs enfants ne seraient plus brisés.
Le collectif « Marche Blanche » qui s’est constitué dans les semaines qui ont suivi ce drame a essayé de faire vivre cet élan par des actions fédératrices. Le 2 octobre, journée dédiée par l’ONU à la non-violence, a été l’occasion en 2014 et en 2015 d’organiser divers événements :
– des ateliers d’écriture géants dans les écoles,
– une course relais dans plusieurs villes de l’agglomération grenobloise,
– des conférences,
– des débats autour de thèmes choisis comme « le vivre ensemble », « la laïcité », « faire société »,
– un grand rassemblement au Lycée Marie Curie (2014) et au summum (2015) etc...
C’est autour de ces temps forts qu’est né le collectif du 2 octobre, constitué de 8 associations qui développent chacune à sa manière des actions tout au long de l’année.
Le monde bouge, et ici et là, on entend encore des guerres et des bruits de guerre, on assiste à des actions d’une violence inouïe, perpétrées par des personnes qui sont animées d’une pulsion autodestructrice, qui ont le goût du néant, qui ont une fascination voire une jouissance pour la violence. L’effet de contagion est une réalité à considérer.
Le collectif du 2 octobre souhaite continuer à « résister », en partageant son expérience autour de la pratique de la non-violence ici et là, en participant à son échelle à toutes les initiatives visant à construire un monde non-violent. Martin Luther King, un des chantres de la non-violence disait « l’humanité doit imaginer pour résoudre tous les conflits entre les hommes une méthode qui exclut la vengeance, l’agression et les représailles. Le fondement de cette méthode est l’amour ». Dans l’amour, il y a le respect, le partage, la fraternité, la place laissée à
l’autre, la responsabilité, la conscience du destin commun.
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