Israël-Palestine : stratégie non-violente et rencontre internationale pour la résolution du conflit.

 I. Historique du projet

Le MAN - Mouvement pour une Alternative Non-violente (www.non-violence.fr) a pour objectif de promouvoir la non-violence et de faire valoir son apport spécifique dans la vie quotidienne, dans l’éducation et dans les luttes sociales et politiques.

La solidarité internationale est un élément important dans l’action du MAN, notamment par le biais de l’Intervention Civile de Paix dans des situations de conflits armés. Ces missions d’Intervention Civile ont pour but de prévenir ou de réduire et si possible de faire cesser la violence afin de créer les conditions d’une solution politique au conflit. Ces missions veulent agir sur l’évolution du conflit, sans armes ni violences, au niveau de la société civile, avant, pendant, ou après une période de conflit, et en complément, éventuellement de l’action diplomatique voire policière ou militaire.

La Paix ne se construit qu’avec des solutions politiques, économiques, sociales, donc avec l’implication de la société civile.

Le MAN intervient à travers des sessions de formation et d’information sur la résolution non-violente des conflits. Les possibilités offertes par l’action non-violente permettent de préserver l’avenir et de poser des jalons pour une société pleinement démocratique.

Le MAN est en relation avec des mouvements non-violents d’Europe, d’Amérique du Sud, du Proche Orient ou d’Afrique. Il est engagé dans la prévention des conflits internationaux par la mise place de l’Intervention Civile de Paix. Le MAN est membre de Non Violence Peace Force et du réseau européen ENCPS.

Réparti en groupe locaux, c’est le groupe de Lyon qui a mis en oeuvre cette rencontre.

En 2003, pour préparer une campagne auprès de l’Union Européenne en vue de demander la création d’une force internationale d’Intervention Civile au Moyen-Orient, une mission du MAN s’est rendue en Israël-Palestine pour y rencontrer des acteurs de la société civile oeuvrant dans leur pays pour la paix et la coexistence pacifique.

A cette occasion, nous avons rencontré des personnes et des associations, tant palestiniennes qu’israéliennes, qui déploraient de ne pouvoir se rencontrer physiquement depuis la deuxième Intifada, et qui exprimèrent la nécessité de rencontres en territoire « neutre ». Certains affirmant : « sans l’avis de la population, tous les plans de paix iront à la poubelle ».

En réponse à cette demande des acteurs locaux, les membres lyonnais de la mission décident d’organiser une rencontre en France. Il s’agit ainsi d’assurer une continuité à cette campagne en proposant à nos partenaires locaux de s’impliquer. Une deuxième mission a eu lieu en décembre 2005 et confirmera l’intérêt des associations pour ce projet.

 II. Objectifs

Les objectifs du projet, et la légitimité de son contenu, se sont appuyés sur les besoins et les demandes exprimés par les associations partenaires :

De son côté le MAN Lyon, en tant que mouvement français, a souhaité contribuer à la Paix en montrant que le conflit entre Israël et la Palestine n’est pas un conflit de civilisation et ne doit pas servir à des tensions intercommunautaires chez nous.

A partir des besoins exprimés, le MAN a répondu à la demande en initiant le projet de rencontre avec deux objectifs :

Après les premiers échanges avec les associations partenaires, les objectifs ont été précisés :

III. Budget

Ce projet a pu se réaliser grâce au soutien de différentes collectivités locales, institutions publiques, Fondations et dons de particuliers :

Tous ces partenaires financeurs se sont montrés très sensibles à l’aspect bilatéral de la rencontre.

 IV. Partenariat et soutiens

Si le MAN est bien « porteur » du projet et, à ce titre, en organise la mise en oeuvre, tant sur la forme (financement, logistique) que sur le fond (contenu des rencontres) il nous a paru important d’associer deux associations de l’agglomération lyonnaise qui ont été d’accord pour être partenaires directs de ce projet :

Par ailleurs, par souci de visibilité, et aussi pour faciliter les échanges avec la population lyonnaise dans sa diversité, le MAN a contacté ou rencontré divers interlocuteurs de l’agglomération :

V. En conclusion un bilan très positif

Il est donc apparu possible et souhaitable de poursuivre le travail par une nouvelle rencontre en 2007.

C’est ce que nous avons fait et, en lien avec d’autres associations européennes pour la paix par la non-violence, nous inscrivons notre projet dans la perspective plus large de mettre en place un réseau d’organisations non-violentes au Moyen Orient.

La coordination du projet a été assurée par le MAN Lyon, avec le soutien d’une chargée de mission salariée au Secrétariat national du MAN.

VI. Le projet s’est déroulé en 3 temps

La langue d’échange est l’anglais pour faciliter la compréhension et la médiation.


Légende image : Mural on the Israeli West Bank Barrier. Picture taken by Justin McIntosh, August 2004.