PISTES... pour transformer le sentiment d’impuissance et la violence dans les conflits

PISTES (au sens figuré) « chemin qui conduit à quelqu’un ou à quelque chose. Ce qui guide dans une recherche » (Petit Robert).

PISTE est l’acronyme de « Perception, Intention, Sanction, Transformation Emotionnelle de la Souffrance ». Il s’agit d’une extension de l’outil « Pétrin » développé par Jean-Jacques Samuel [1].

Cet outil distingue différentes positions et rôles qui évoluent depuis une situation de violence où il y a opposition symétrique entre « victimes » et « agresseurs » - avec éventuellement des « témoins partisans » qui croient pouvoir faire cesser la violence en renforçant l’un ou l’autre parti – dans laquelle seul le recours à des tiers (lois, règles, valeurs) par l’intermédiaire de « garants extérieurs » (professionnels ou citoyens) peuvent engendrer une diminution de la violence.

Mais il se peut que :

• des « garants extérieurs » soient partisans du plus fort et cautionnent l’injustice dénoncée ;
• des garants extérieurs se retrouvent impuissants à se faire entendre par les protagonistes dont ils ont la charge (enseignants, éducateurs, animateurs, conciliateurs, médiateurs) ;
• des garants extérieurs se trouvent victimes d’une incohérence institutionnelle et en désaccord avec les lois ou règles qu’ils doivent appliquer ;

Comment les victimes vont-elles parvenir à faire cesser l’injustice qu’elles subissent ?

C’est le rôle de « garant intérieur » qui devrait permettre de transformer la situation bloquée : il exploitera l’énergie bloquée dans son impuissance et l’orientera grâce à la mise en œuvre de ses valeurs en renonçant à la toute-puissance. Il faudra peut-être plusieurs « tours de PISTES » pour lui permettre de retrouver de la puissance.

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