Fondation Charles Léopold Mayer pour le Progrès de l’Homme (FPH)

« Financer par l’octroi de dons ou de prêts des recherches ou des actions qui concourent de manière significative et innovante au progrès de l’Homme par les sciences et le développement social  », tels sont les buts statutaires de la Fondation.

A l’origine de la Fondation, un homme, Charles Léopold Mayer (1881-1971) : Français d’origine irlandaise, il était à la fois chimiste, financier, philosophe, chercheur, philanthrope. Toute sa vie il a cherché à contribuer efficacement au progrès de l’Humanité.

Suite à son décès, sa fortune, qu’il avait su faire fructifier, a été mise au service de la création de la « Fondation pour le Progrès de l’Homme » rebaptisée, en 1996, « Fondation Charles Léopold Mayer pour le Progrès de l’Homme », en hommage à la mémoire de son fondateur.

Fondation de droit suisse, la FPH se réclame d’une philosophie résolument humaniste. Elle n’a aucune appartenance politique ou religieuse. Elle se caractérise par sa totale liberté d’action et sa très grande capacité de stabilité dans son travail : en effet, elle ne fonctionne que grâce aux revenus du patrimoine transmis par son fondateur.

Plusieurs dynamiques transversales caractérisent les actions de la FPH :

 Premièrement. Les objectifs et les orientations de fond

Née en 1982, la « Fondation Charles Léopold Mayer pour le Progrès de l’Homme » a pour objet de contribuer aux mutations à long terme de nos sociétés. En ce sens, elle appuie l’émergence d’une communauté mondiale par la construction de relations dans un monde radicalement interdépendant, où tout se tient, les êtres et les choses. Cette communauté mondiale doit être capable de concevoir et de conduire trois mutations majeures :
Une nouvelle conception de la gouvernance permettant de mettre en œuvre de nouvelles régulations sociales, politiques et institutionnelles - du local au global - afin de gérer les sociétés en vue de la diversité, l’épanouissement de chacun, la justice, la paix, la préparation de l’avenir…

D’autres modes de gestion des échanges de nos sociétés entre elles et avec leur environnement écologique qui articulent de façon cohérente et équitable trois grandes exigences : celle des cultures et des modes de vie, celle relative aux manières de répondre aux besoins matériels de tous, de produire et d’échanger, celle de la préservation des ressources naturelles …

Des principes éthiques communs reliant les deux mutations précédentes. Les grandes différences de contexte et de tradition religieuse et philosophique ne peuvent justifier de différer cette recherche de critères éthiques communs pour gérer une planète commune.

La fondation favorise la mise en oeuvre d’une dynamique d’élaboration commune de propositions : celle-ci ne se contente pas d’agir en tant qu’acteur de dénonciation des maux qui traversent aujourd’hui l’humanité : dans une démarche de co-responsabilité, elle soutient des idées et des propositions autour de ces grandes mutations.

 Deuxièmement. Les modes d’action

Constatant que la conduite de ces trois mutations exige de nouvelles capacités de dialogue, d’échange, d’expertise et de proposition collective, de nouvelles manières de concilier unité et diversité, de gérer la complexité et l’interdépendance des défis, donc de nouvelles méthodes de travail collectif, la fondation soutient ces capacités et ces méthodes.

 Troisièmement. Les alliances

Face aux millions de personnes, de mouvements, d’organismes qui s’engagent dans la recherche d’une société plus humaine, la fondation agit en tant qu’instrument relationnel. Elle aide à favoriser les relations entre les différents acteurs du monde entier pour que, reliant leurs actions et leurs créativités, ils puissent se découvrir et s’enrichir mutuellement. Elle soutient la mise en commun des expériences et savoirs des uns et des autres pour que, favorisant la construction d’une intelligence collective, les acteurs puissent mobiliser leurs connaissances et agir de façon plus efficace pour le progrès de tous les Hommes.
La première richesse de la Fondation sont les liens qu’elle a tissé dans les quatre coins de la Planète : plus de 6 000 personnes ou institutions partenaires. Leur extrême diversité : paysans, chercheurs, chefs d’entreprise, journalistes, religieux, militants associatifs, écrivains, ingénieurs, fonctionnaires, philosophes, pêcheurs, artistes, etc. explique la multiplicité des formes de partenariat ainsi que la dimension transversale de l’action de la Fondation.
Dans le cadre de l’établissement de liens pour la construction d’une société civile mondiale, la FPH a appuyé la naissance et soutient le développement de l’« Alliance pour un monde responsable, pluriel et solidaire ». La FPH a aussi soutenu la tenue de l’« Assemblée Mondiale de Citoyens » à Lille, en décembre 2001.
La FPH suscite aussi des rencontres et des programmes de travail en commun, propose un système normalisé d’échanges d’informations, soutient des travaux de capitalisation d’expérience et publie ou co-publie des ouvrages et des dossiers.
Constatant l’ampleur et la complexité des défis de l’Humanité, plus qu’aider à faire des choses, la Fondation aide mettre en relation pour agir.
En ce sens, la fondation soutient l’émergence d’alliances citoyennes, de nouvelles manières de se relier à l’échelle locale, régionale, mondiale, afin d’élaborer, de mettre oeuvre, de penser et d’agir en commun dans le respect de l’autonomie de chacun.
Perspectives 2004-2010 quant à l’implication de la Fondation en faveur de la construction de la paix :

L’implication de la Fondation, sur la période 2004-2010, en faveur de la paix s’enracine dans l’action et les réflexions conduites entre 1992 et 2002 et s’inscrit dans les nouvelles orientations à savoir :
La gouvernance : la paix est au coeur de la gouvernance. Depuis la construction du « vivre ensemble » au niveau local jusqu’à la gouvernance mondiale ;

L’éthique de la responsabilité et la recherche de modèles alternatifs de développement : la culture de la paix de la responsabilité et de la coopération s’imposent pour rechercher de nouveaux modèles économiques tandis que les modèles actuels sont plutôt fondés sur la compétition et la guerre ;

Les méthodes d’intelligence collective ainsi que les alliances citoyennes : la paix constituera également l’un des points privilégiés de la construction d’alliances citoyennes - avec le développement d’une alliance de faiseurs de paix - et de la mobilisation ordonnées des connaissances - avec le développement du site web ressources sur la paix, irenees.net.

 Coordonnées :
— Directeur : M Matthieu CALAME
— Adresse : 38, rue Saint Sabin, F 75011 Paris, France
— Tel : 33 (0) 1 43147575. Fax : 33 (0) 1 43147599

Voir en ligne : http://www.fph.ch