Maman Aminou Amadou KOUNDY

Maman Aminou Amadou Koundy est magistrat nigérien ; il est actuellement vice-président du tribunal de grande instance hors classe de Niamey et juge au pôle judiciaire spécialisé en matière de lutte contre le terrorisme. Il est expert du Global Counter Terrorism Forum (CGTF), arbitre au Centre d’arbitrage et de Médiation de Niamey, et chargé des travaux dirigés à la faculté des sciences économiques et juridiques (FSEJ) de l’université Abdoumouni de Niamey. Il a été professionnel invité à la Cour Pénale Internationale.

Il est Doctorant en droit sur le thème « les obligations de droit de l’homme dans la lutte contre le terrorisme au Sahel ». Il est titulaire d’un Master II en Droit international et européen des droits fondamentaux de l’université de Nantes, d’un Master II en droit international et comparé de l’environnement de l’université de Limoges, du diplôme de magistrat du centre de formation judiciaire de Dakar et d’une Maitrise en droit public de l’université Abdoumoumouni de Niamey.

Il est également titulaire de plusieurs certificats et attestations de formations en droit international public, en droit international de droits de l’homme, en droit pénal international, en gestion alternative de conflits, et en droit de la propriété intellectuelle obtenus dans des centres et institutions internationaux tels que l’Académie de droit international de la Haye, l’institut international de droits de l’homme de Strasbourg, l’International Institute for Peace and Rule of Law de la Valette/ Malte, le United State Institute of Peace (USIP) de Washington , l’École Régionale de Magistrature de Porto Novo, l’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime (UNODC), l’Académie de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) et l’Académie de l’organisation mondiale pour la propriété intellectuelle (OMPI).

Il a été juge d’instruction et président de plusieurs tribunaux au Niger. Il est auteur de plusieurs articles dans les domaines de sa compétence et également consultant de divers organismes dans lesdits domaines.

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  • Boko Haram, l’histoire d’une méconnaissance des droits de l’homme

    La menace contemporaine du terrorisme pseudo-islamiste1 n’épargne pas les pays les plus pauvres au monde. C’est le cas de Boko Haram qui ensanglante la région du bassin du Lac Tchad. Le conflit est alimenté par des facteurs sociaux liés à la paupérisation des populations de la zone du conflit, et plus généralement à la méconnaissance de leurs droits sociaux par les États concernés. Pire, lorsqu’ils sont intervenus pour juguler le fléau, ces États ont ajouté aux violations des droits de l’homme induites par les cruautés de Boko Haram, augmentant ainsi les facteurs qui poussent de nouveaux adeptes vers ce groupe terroriste. De plus ces États paraissent incapables de venir à bout du phénomène, alors que la communauté internationale, qui devait intervenir pour les aider en pareilles circonstances reste inactive.