Crée en 1949, le HCR commence ses activités en 1951. Il exerce les fonctions de protection internationale en ce qui concerne la recherche de solutions permanentes au problème des réfugiés. Il se présente dans ce cadre comme un organe d’aide aux gouvernemets et, avec leur approbation, aide les organisations privées à faciliter le rapatriement librement consenti des réfugiés ou leur assimilation dans de nouvelles communautés nationales.
D’après son statut, le mandat du HCR s’exerce sur "toute personne qui (...) craignant avec raison d’être persécutée du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité ou de ses opinions politiques, se trouve hors du pays dont elle a la nationalité, et qui ne peut ou, du fait de cette crainte ou pour des raisons autres que de convenance personnelle, ne veut se réclamer de la protection de ce pays; ou qui, si elle n’a pas de nationalité et se trouve hors du pays dans lequel elle avait sa résidence habituelle, ne peut ou, en raison de la dite crainte ou pour des raisons autres que de convenance personnelle ne veut y retourner".
Le rôle du HCR à l’égard de la protection juridique des réfugiés et personnes déplacées s’applique à la protection temporaire, à la demande et l’octroi de l’asile, à la protection contre le refoulement, à la liberté de refoulement, à la liberté de mouvement, qui inclut le droit au retour et le droit au séjour, et à la protection des femmes et des enfants.
Enfin, le HCR est amené à coopérer avec un certain nombres d’organisations intergouvernementales dans le cadre du système des Nations unies et en dehors de ce cadre, avec l’organisation internationale pour les migrations, avec des organisations intergouvernementales régionales et avec le comité international de la croix rouge.
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